Convergence des économies européennes et/ou logique des séparations dans l'économie moderne

Abstract

Le modèle néoclassique insiste sur l'homogénéité des agents économiques, l'universalité de la raison, la convergence des prix observés vers un prix unique. Tant que les préférences diffèrent sans converger vers une échelle commune, les différences qui subsistent sont propices à des échanges profitables pour tous les intéressés. Le thème de la convergence utilisé dans l'étude des chances de rattrapage des pays avancés par les économies en développement déborde largement le paradigme de l'économie néo-classi¬que du tout marché. Il intègre les acquis de l'analyse macroéconomique, de la croissance endogène et de l'école néoinstitutionnelle. L'étude qui suit traite des dynamiques à l'œuvre dans l'UE à 15 et à 25...L'économie organisée de marché développe en son sein des processus de convergence et de divergence qui tiennent au rôle joué par les organisations, à la diversité de leurs orientations stratégiques. Loin de converger «spontanément» comme le faisaient les prix walrasiens, la réduction des disparités jugées indésirables nécessite le recours à des méta-institutions.