Les politiques de développment itinéraire stratégique d'un demi-siècle

Abstract

Au lendemain du second conflit mondial, une politique volontarisme de développement se met en place, elle est caractérisée par une interprétation mécanique au travers du multiplicateur d'investissement. Le vrai problème reste alors celui de la collecte de l'épargne au niveau suffisant pour s'ajuster aux objectifs des investissements issus eux-mêmes du taux de croissance ambitionné. La discussion porte ensuite sur la combinaison des investissements exprimant la meilleure option stratégique dans un contexte de défiance globale aux échanges internationaux. La césure est provoquée par l'expansion déraisonnable des crédits, le nouveau contexte d'une ouverture internationale et la disparition d'un challenge soviétique. Les insuffisances de résultats et les dérives des pratiques conduisent au recadrage des politiques de développement dans un contexte néo-walrasien favorable au marché à l'amorce de la décennie quatre-vingt-dix. Ce nouveau credo inspire les stratégies de développement, mais cette nouvelle pensée dominante inspire des craintes par une marchandisation excessive des relations socio-économiques ou soulève des limites dans son application par l'existence de marchés moins parfaits que ne l'exprime la théorie. Le développement après un demi-siècle d'expérience complète son approche économique par des considérations plus qualitatives avec l'éthique, l'équité, l'environnement et la bonne gouvernance.